Ce matin, je me pèse, chose que je n’avais pas faite depuis au moins 6 mois… Je sens que mes vêtements me boudinent alors je prends une grande respiration, je monte sur la balance et là le verdict tombe, j’ai encore pris 5 kilos… Youpi ! 🙁
Evidemment là où les copines moins rondes prennent 500 grammes voire 1 kilo, le tarif lorsque l’on est déjà très en rondeurs, c’est au minimum 5 kilos de plus… Finalement plus on est gros et plus on prend cher, un genre de loi de l’attraction pas franchement sympa
En tout état de cause, 1 kg ou 5 kilos, la question n’est pas là, le sujet est : Comment je stabilise mon poids de façon durable ?
Ce nouveau “constat d’échec” qui d’habitude aurait mené à une énième fringale…
Eh oui, tu montes sur la balance, tu as repris du poids donc souvent 2 réflexes de survie s’imposent à toi :
- Je ne mange plus que de la salade et des pommes pour les 6 prochains mois
- Je suis dépitée, angoissée, dégoûtée et donc foutu pour foutu, je me jette sur le premier paquet de gâteaux qui pourra me consoler
Cette fois là, avant de prendre une décision tout à fait stupide et extrême, je décide de mener mon enquête !
J’interroge autour de moi des personnes plutôt rondes et moins rondes qui ont réussi à stabiliser leur poids.
Critères très importants pour répondre à mon enquête:
- Etre anti – régime
- Manger de tout sans être dans la restriction permanente
- Etre « une bonne vivante »
- Avoir un poids stabilisé depuis plusieurs années
Alors certes, ces personnes ne maigrissent pas et ce n’est d’ailleurs pas forcément leur volonté, mais elles ne prennent pas 5 kilos de plus au semestre…
C’est décidé, j’ai besoin de leurs astuces ! Et surtout, je vais consulter un psychiatre de mes connaissances pour qu’au delà des astuces, ils m’apporte des pistes, des raisons de cette prise de poids forcément liées à nos schémas intérieurs.
Je partage avec vous ces astuces que moi je trouve être de vraies astuces et pas des titres de magazines pour faire le Buzz !
1. Vêtement “fuck” je vous laisse le soin de la traduction 
C’est quoi ce truc ?
Eh bien Ingrid elle a un vêtement de référence qu’elle essaye en moyenne tous les 15 jours et qui lui donne la température…
Si elle peine à s’insérer à l’intérieur de son jean, alors elle sait qu’elle a “déconné” et qu’il est désormais temps de resserrer un peu les vannes.
Attention, pas de tricherie, ce jean de la dernière chance est sans lycra, sans élasthane et c’est son miroir de la vérité! A ce moment fatidique, si le verdict est sans appel, , elle freine mécaniquement les “cochonneries” et tout rentre dans l’ordre progressivement sans torture ni famine Et surtout, elle n’attend pas 6 mois pour procéder à ce petit contrôle technique ce qui fait qu’elle n’a pas 10 kilos à reperdre mais quelques centaines de grammes à réguler…
2. Pesée du mois
C’est une deuxième astuce de la part d’ Ingrid, chaque mois et pour ne pas oublier de le faire consciemment ou inconsciemment, elle se pèse ! Oui, elle monte sur sa balance le jour de la paie donc chaque fin de mois
Elle a déterminé une date précise ce qui d’une part permet de gérer cette pesée comme un mécanisme et d’autre part, inconsciemment cela joue le rôle d’un autorégulateur très efficace.
De la même manière, elle s’est fixée son propre poids de forme et elle tolère un delta de +3/-3 kilos. Au delà, de ce seuil, elle part en croisade
3. Je sors ma petite assiette à dessert
Dès lors que la balance s’envole, vous pouvez décider de vous servir votre repas dans une assiette à dessert et non plus dans une assiette classique.
Cette astuce simple à mettre en place permet de ralentir le rythme d’absorbation des aliments car savoir qu’il y en a mois dans l’assiette nous permet de les déguster plus longuement.
Du coup, la satiété a plus de temps pour se manifester et du même coup, avant de vous resservir vous vous posez la question de savoir si c’est vraiment nécessaire et si vous avez encore réellement faim?
Chantal nous assure que cette méthode qui consiste à ne rien changer à son quotidien mais simplement à réduire l’apport de nourriture d’un quart, a également la vertu de réduire les besoins de votre estomac.
Faites le test ça marche ! Moi je l’ai fait et ça porte ses fruits
4. Activité physique
Marche, danse, vélo, piscine tout ce qui s’apparente à une activité physique avec plus ou moins d’intensité sert de stabilisateur.
Pas d’excuses du genre “je courre pas, j’ai pas le temps, je veux pas me montrer,c’est trop dur pour moi, je peux pas sauter j’ai mal aux genoux”….
Si vous ne pouvez courir alors marchez, si vous ne voulez pas affronter la salle de sport, faites votre sport à la maison à coup de vidéos “you tube” , si vous n’avez pas de temps, faites des séances chrono de 1/4 d’heure ! Je vous l’ai dit : ZERO EXCUSE !
Quelle que soit votre forme actuelle, vous pouvez faire du sport, il suffit d’adapter le choix de l’activité, le temps et l’intensité à votre à vous ! A votre personne !
Victoire, elle, fait du sport et cette technique lui permet de dépenser les calories générées par les écarts alimentaires.
Une sorte de compensation et en plus, la graisse cède peu à peu la place aux muscles ce qui a plusieurs vertus entre esthétisme, bien être et bonne santé. Mais ça, vous le savez déjà
5. Désintox sucre
Si votre truc c’est le sucre, et moi c’est mon truc, alors je vous conseille sa suppression radicale juste sur quelques jours pour reprendre le dessus et ne pas laisser place à l’addiction.
Plus je consomme des aliments sucrés, plus ceux-ci m’appellent et c’est une spirale diabolique qui s’installe.
Je pratique un petit sevrage et bizarrement les pulsions se calment d’elles -même comme si le cerveau avait pu se régénérer sans cette drogue dure. Je n’ai pas dit que la phase de sevrage était facile mais c’est moins difficile que ce que l’on imagine que cela va être.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, je vous propose d’être très occupées sur cette semaine là ce qui permettra à votre esprit de s’évader ailleurs que dans la nourriture et à fortiori le sucre…
Ça c’est mon conseil, je l’applique en ce moment même et ça marche pas si mal
6. Méditation
Lilly a fait le choix de la méditation.
Dès l’instant qu’elle perd le contrôle sur son alimentation et qu’elle sent que c’est autre chose que la faim qui la pousse à manger, elle part en introspection grâce à la méditation.
Stress, contrariété, fatigue, manque, toutes ces émotions sont des facteurs aggravants qui nous poussent à consommer des sucres ou corps gras et souvent dans des quantités déraisonnables.
Lilly travaille principalement sur sa respiration et réapprend à respirer en 4 temps . Sans nous en rendre compte, nous respirons parfois beaucoup trop vite ou nous fonctionnons en apnée.
Ce mode respiratoire dysfonctionnel bloque nos énergies et notre capacité à la détente.
Plus vous respirez mal, plus vous êtes bloquée et plus vous avez besoin de manger de façon pathogène.
7. Je cuisine mes légumes
Oui, parfois on s’emballe on oublie les légumes et on laisse la part belle aux pâtes, frites, cordons bleus, et autres facilités culinaires …
Attention en aucun je ne dis qu’il faut supprimer ces aliments, c’est juste que si, de toute la semaine vous n’avez consommé que protéines et féculents, il est temps de remettre les légumes au menu.
Isabelle cuisine systématiquement des légumes en plus d’une part de féculents et des protéines.
Légumes frais, si possible de saison et surtout cuisinés !!!
Ne sortez pas votre “cooking vapeur” du placard du haut en vous contraignait à tout “vaporiser” sans goût et sans saveur mais travaillez le légume, sublimez -le !
Cherchez des recettes sympas : champignons farcis, tian de légumes, aubergines mode moussaka, brick de légumes, gratin de choux fleurs, légumes sautés à la mode asiatique, salades composées etc..
Je vous assure que les idées ne manquent pas et les possibilités de sublimer les légumes sont réelles.
Le fait de réintégrer fruits et légumes dans votre alimentation, allège la teneur en calorie de votre repas et vous permet un petit craquage sur vos douceurs fétiches ( chocolat, fromage, biscuits, charcuterie etc.)
8. J’écoute mes compulsions
Hélène tente de donner du sens à ses compulsions.
Lorsqu’elle est prise d’une envie qui semble impossible à refréner, elle visualise l’objet de la compulsion.
Au lieu de tenter de penser à autre chose, elle s’oblige à ressentir le plaisir apporté par ce chocolat qui l’obsède depuis une demi heure et pour lequel elle est prête à descendre en pyjama dans l’épicerie du coin un dimanche à 22H…
Et puis elle s’interroge…
« Pourquoi ai -je cette envie soudaine ? Que s’est il passé aujourd’hui ? Me suis -je engueulée avec mon conjoint et cette contrariété a soudain déclenché un besoin incontrôlable de me consoler à travers une demi tablette de mon chocolat préféré ? «
Dès que j’éprouve le besoin de manger, j’analyse automatiquement avant de m’autoriser à céder ou non !
9. Auto-hypnose
Je consacrerai prochainement un article sur ce principe et notamment sur l’anneau gastrique virtuel hypnotique.
L’hôpital de la Salpêtrière de Paris lui même, aide aujourd’hui des personnes à maigrir grâce à ce principe d’autorégulation par le biais de l’hypnose.
Carole elle applique un programme d’auto-hypnose qui lui permet d’insuffler à son corps la juste notion de ce qu’elle doit ingurgiter en lui laissant à penser que son estomac a une capacité réduite absorption.
Elle me dit ne ressentir ni privation, ni compulsions et pratique une forme de rééquilibrage alimentaire qui à date lui réussi plutôt bien !
10. Compensation des écarts
“Je passe “des deals de moi à moi” et c’est important de faire preuve de cette forme d’honnêteté avec soi-même !” Cette fois, c’est Sonia qui me partage son astuce.
“J’ai mangé une raclette hier midi ou j’ai dépassé toutes les limites au buffet chinois, pas de souci ! Par contre, je suis réglo avec moi et mon organisme et le soir même, si je n’éprouve pas réellement de faim et bien je ne mange pas ! “
Je sais que cela peut paraître incroyable mais si vous n’avez pas faim, ne mangez pas !
« Si mon corps ne m’envoie pas de signaux de faim, c’est qu’il n’a pas besoin de carburant ! Pourquoi lui donner encore et encore alors qu’il ne réclame rien ? “
Evidemment si vous avez faim, mangez mais dans ce cas, après la raclette de midi, on évite la tartiflette du soir hein ?
En conclusion: J’en ai envie ou j’en ai besoin ?
Le psychiatre Docteur Djerouni, me parle lui de bien S‘interroger sur “envie ou besoin” ? Le besoin fait appel à un sentiment naturel et “adulte”. Je mange car il est nécessaire de me nourrir sans oublier la notion de plaisir.
Par contre, je ne mange pas “par envie” car “l’envie” est une émotion qui vient de l’enfance et qui dénonce un manque. Dès lors que l’on consomme par envie c’est pour remplir, combler, rassurer, panser une blessure.
Il existe un vide affectif qui nous pousse à céder à la compulsion, qui se situe du côté de l’émotionnel et non du rationnel…
L’addiction, la compulsion trouvent leur source dans la manifestation d’une souffrance.
Si l’on est au clair avec cela, alors c’est un premier pas vers la stabilisation et surtout l’indépendance face à la nourriture « addictive »!
Se nourrir, ce n’est pas se droguer et il est bon de se le rappeler
Bonjour Christelle ,
Quel plaisir de te lire toutes les semaines .
Cela donne du punch . Ha ha ha
En un mot tu nous conseilles d être à notre écoute .
La vie est intense avec des hauts et des bas .
Nous avons une sensibilité propre à nous et parfois elle est plus forte qu un grand nombre .
Du coup, nous sommes touchées fortement .
Merci pour ce moment de fraîcheur .
A bientôt
Lili vick
Merci à toi fidèle lectrice ! <3
Juste génial pour le moral. J adhère totalement. Merci
Merci Mylène,
Cela me touche beaucoup que cet article ait pu te booster moralement 😉
A très bientôt sur le blog!